LA PÉDAGOGIE EN RÉSUMÉ

La philosophie de Charlotte Mason et ses méthodes d’éducation peuvent se résumer en plusieurs points, bien que cela ne soit qu’une partie de sa pensée. Pour une compréhension fidèle, vous pouvez consulter sa série « L’éducation à la maison » traduit en français gratuitement sur Charlotte Mason France.

Il est vivement encouragé à lire, à minima, ses 20 principes analysés et expliqués un à un à partir de la compréhension de ses livres. Résumer revient à sélectionner des points représentatifs, c’est donc déjà un travail de « pré-machage » et vous passerez à côté de nombreuses autres idées qui donneront bien plus de consistance à votre compréhension de la pédagogie.

« Il y a peu de choses plus douces et plus précieuses pour l’enfant qu’un bavardage amusant avec sa mère ; mais une chose est meilleure – la communion avec la Grande Mère, pour laquelle l’enfant et elle doivent être laissés à eux-mêmes. » (volume 1, p. 79)

Le temps en extérieur

Les premières années, la Grande Éducatrice devrait être Mère Nature et ce par tous les temps. « Si l’on veut que les enfants aient ce qu’il y a de mieux pour eux, il faut qu’ils passent deux ou trois heures par jour à l’air libre pendant tout l’hiver, disons une heure et demie le matin et autant l’après-midi. » (volume 1, p. 85)

Charlotte Mason consacre une grande partie de son premier volume, L’éducation à la maison, à discuter du type d’atmosphère le plus propice au développement naturel de l’enfant. Pour elle, la vie en plein air est de la plus haute importance : en illimité pour les moins de six ans et de plusieurs heures au-delà, en différents lieux et en toute saison.

Le temps passé à l’extérieur, avec peu ou pas d’intervention d’un adulte, offre ce que Mason considérait comme une des nécessités éducatives : un sentiment d’appartenance à la Terre, l’utilisation des sens, le jeu libre, une mise en contact direct avec les « choses » et la possibilité d’une observation attentive de la nature.

L’observation et l’étude de la nature

Comment l’oiseau construit-il son nid ? Comment nourrit-il ses bébés ? Comment pousse une graine ? L’étude de la nature rend la science intéressante, augmente la capacité de l’enfant à comprendre l’inconnu, cultive un amour de l’investigation et développe l’intellect et le caractère de l’enfant. Par ailleurs, la vie en plein air renforce les membres et les poumons.

Qu’il étudie un nid vide, une piste de traces d’animaux ou l’emplacement de la lune, une observation précise et personnelle de la nature donne régulièrement l’occasion de grandir dans l’habitude de l’attention. Les enfants, placés dans la position de l’observateur, apprennent à observer et font leurs propres découvertes. Ils développent ainsi une bonne habitude d’esprit pour les observations scientifiques et les déductions.

Les enfants recevront également d’importantes leçons de patience en surveillant les changements sur de longues périodes ; et en seront récompensés.

Les livres vivants de naturalistes sont également plébiscités. Un bon livre écrit par une personne passionnée pour un animal ou une plante en particulier, explique souvent comment la chose a été observée et comment les connaissances ont été rassemblées. Cela donne, par conséquent, accès à une démarche scientifique et à plus d’idées pour développer et affiner nos propres pratiques dans la nature.

Charlotte Mason conseillait de tenir un journal de la nature contenant des dessins et des descriptions de nos nombreuses « trouvailles ». « Dès qu’il est capable de le tenir lui-même, un journal de la nature est une source de joie pour un enfant. Chaque jour de promenade lui donne quelque chose à noter : trois écureuils dans un mélèze, un geai volant à travers tel champ, une chenille grimpant sur une ortie, un escargot mangeant une feuille de chou, une araignée tombant soudainement sur le sol… » (volume 1, p. 54)

Bien sûr, nous ne pouvons pas toujours sortir dehors, et nous ne pouvons pas parcourir la Terre entière pour donner à nos enfants un contact direct avec toutes les belles créations de ce monde ; mais dans la mesure du possible, l’expérience personnelle avec la nature est la meilleure.

L’enfant est une personne

Charlotte Mason était chrétienne et les lois éducatives du Nouveau testament sous-tendent sa pédagogie et son engagement. Selon elle, la connaissance de Dieu est le but et la récompense les plus élevés de la vie et c’est aussi pour cette raison qu’elle avait une estime sacrée de l’enfant.

Notre propre vision de l’enfant affecte nos perspectives parentales et la façon dont nous les traitons. « L’enfant est une personne » signifie qu’il mérite beaucoup de respect et d’amour, mais aussi qu’il est arrivé sur cette Terre pour apprendre à connaitre Dieu et toutes ses belles créations. L’éducation doit donc porter sur son développement corporel, sa formation morale, sa vie intellectuelle et sa vie religieuse.

« Gardez-vous de scandaliser – mépriser – empêcher – un seul de ces petits. » (volume 1, p. 12)

L’entretien d’habitudes fortes : « je suis, je peux, je devrais, je ferai »

Le thème des habitudes est d’une importance considérable dans la pédagogie Mason et peu pourra être résumé ici.

Les habitudes consistent à la fois à sécuriser les enfants en mettant en place des routines claires, mais surtout à éduquer le caractère, à leur donner des habitudes pour leur vie actuelle et future.

La formation des habitudes est soulignée dès le plus jeune âge. La devise des écoles du P.N.E.U. est : « Je suis, je peux, je devrais, je ferai. »

Dans son 18ème principe, Charlotte Mason dit que la plus grande responsabilité dans la vie est d’accepter ou rejeter une idée, c’est-à-dire prendre des décisions. C’est en effet, une grande responsabilité que l’on peut même avoir du mal à assumer en tant qu’adulte.

Et ce sont les décisions de tous les jours qui renforcent la volonté de décisions plus dures à venir. Nos enfants ne pourront pas prendre de grandes décisions qui nécessitent beaucoup d’efforts s’ils n’ont pas pratiqué la prise de petites décisions tout au long du processus.

Mais de bonnes habitudes de comportement et beaucoup de connaissances fournissent à l’enfant assez de discipline et d’expérience pour y parvenir.

Une variété de sujets et de courtes leçons à partir de livres bien écrits

Une grande variété de leçons dans de courts intervalles met l’accent sur une attention concentrée et une excellente exécution.

Karen Andreola, autrice de « A Charlotte Mason Companion », écrit : « Miss Mason était une idéaliste qui a créé une occasion de mettre ses idéaux en pratique. Elle voulait que les enfants soient motivés par l’admiration, la foi et l’amour, plutôt que par des stimulants artificiels tels que les récompenses (bons points, bonbons ou argent), la compétition et les notes. C’est l’une des raisons pour lesquelles j’ai surnommé la méthode de Charlotte Mason, « Le doux art d’apprendre ». »

Les bénéfices de ces leçons courtes et variées sont de plusieurs ordres :

  • Les leçons sont efficaces ;
  • Le programme est large, les enfants reçoivent beaucoup de nourriture d’esprit, suffisamment pour être bien nourris et permettre une bonne digestion ; mais pas trop pour les écœurer ;
  • Les journées d’école sont courtes ce qui laisse beaucoup de temps libre aux enfants pour jouer, réfléchir, rêver et poursuivre leurs intérêts ;
  • Cette richesse de matières permet de créer des connexions significatives avec le monde, l’Histoire… que ce soit dans l’environnement direct ou à travers des lieux et des époques différents.
  • Ces habitudes de travail préparent le terrain pour des leçons plus longues et plus complexes.

Comme l’a dit Charlotte Mason, on ne sait jamais ce qui enflammera une passion chez un enfant.

Le fait de prendre dix à vingt minutes par sujet pour les premières années, et pas beaucoup plus longtemps pour les plus âgés, pourra dérouter certains parents. On ne cherche plus à étirer au maximum une leçon mais on privilégie la qualité à la quantité. Par ailleurs, d’autres parents pourront, au contraire, se sentir soulagés de passer moins de temps sur des mathématiques ou du français, et se sentir plus enthousiastes à l’idée de découvrir de nouvelles matières.

Utilisation de nombreux livres vivants

La méthode Charlotte Mason utilise des livres vivants pour couvrir un certain nombre de matières. Les livres vivants sont des livres de grande qualité littéraire qui contiennent de nombreuses idées à chaque page. Ils sont souvent intemporels et se transmettent de génération en génération. Charlotete Mason encourage à utiliser des livres de première main plutôt que des livres où l’information est diluée et asséchée comme dans la plupart des manuels scolaires.

Les livres vivants :

  • enseignent tel un professeur particulier,
  • inspirent et éveillent de vifs intérêts,
  • proposent des modèles.

La variété de living books est telle que l’enfant développe ses connaissances dans de nombreux domaines : astronomie, botanique, géographie, Histoire… et même mathématiques.

De ce fait, vous pouvez piocher dans ces livres pour concocter votre propre programme de lectures et choisir lesquelles sont réservées à la leçon d’Histoire, à la leçon de géographie, quels livres sont conservés pour la lecture du soir, etc.

« Je n’hésite pas à dire que toute l’éducation d’un enfant doit être assurée par les meilleurs livres de littérature disponibles. Ses livres d’Histoire doivent être écrits avec la lucidité, la concentration, la conviction personnelle, la franchise et l’admirable simplicité qui caractérisent les œuvres de valeur littéraire. » (volume 6, p. 339)

« L’éducation est la science des relations ; c’est-à-dire qu’un enfant a des relations naturelles avec un grand nombre de choses et de pensées : nous le formons donc à l’aide d’exercices physiques, de nature, de travaux manuels, de science et d’art, et de nombreux livres vivants… » (Principe 12)

La narration est utilisée après la lecture des livres

Plutôt que de répondre à des questions de compréhension, dresser des listes de faits ennuyeux ou généraliser, voire inventer, des connaissances par le biais de rédaction, l’enfant considère et clarifie lui-même ce qu’il a lu et le raconte avec ses propres mots afin de s’approprier cette connaissance. C’est ce qu’on appelle la narration.

C’est une partie essentielle de son travail car elle est utilisée après la lecture de chaque livre. Parcourir mentalement les informations reçues, les clarifier, les ordonner et les recréer sous forme verbale ou écrite, transforme la lecture en véritable apprentissage.

La narration est un outil naturel que l’on utilise dans la vie de tous le jours pour raconter un livre que nous avons lu, un film que nous avons vu, une conversation que nous avons eu… Charlotte Mason a même émis l’hypothèse que c’était ce que faisait les nourrissons avec leur babillage incompréhensible. Ils racontent ; nous racontons ; notre vie, nos expériences, nos découvertes… et à chaque fois que nous racontons, nous imprimons plus fort ces choses sur notre cerveau.

La narration est la clé du succès d’une éducation Charlotte Mason et, surtout, ce qui en fait sa principale singularité.

« Tous les travaux scolaires devraient être menés de manière à ce que les enfants soient conscients de la responsabilité d’apprendre ; c’est leur affaire de savoir ce qui a été enseigné. » (Volume 6, p. 74)

La qualité plutôt que la quantité

C’est un point essentiel. Les listes de lecture sont grandes et nous pourrons toujours ajouter des dizaines de livres, mais il faut prendre le temps. Certains trouveront cela étrange de s’arrêter au bout d’une quinzaine de minutes de lecture, d’autant plus si les enfants supplient de continuer. Mais la pédagogie Mason fait l’éloge de la lenteur : les enfants pensent au livre plus longtemps et plus profondément. Ils se souviennent aussi mieux des détails.

Par ailleurs, cette pensée s’applique à toutes les matières : prendre le temps d’observer une fleur plutôt qu’en amasser des dizaines, prendre le temps d’apprendre à écrire de belles lettres, de beaux mots plutôt que privilégier la rapidité et une écriture qui devient vite illisible, etc. Un travail bien fait procure une joie puissante et ancre de bonnes habitudes.

La parole belle et parfaite, ou l’importance de l’oralité

La mémorisation a été utilisée par Charlotte Mason non pas tant pour assimiler des faits, mais pour donner aux enfants du matériel à méditer. Pour la narration, certes, mais aussi parce-qu’être un bon orateur se cultive dès l’enfance. Pour Mason, c’est « un cadeau emprisonné qui attend d’être délivré » et, utilisé convenablement, il vous « fera rire et vous fera pleurer. »

L’oralité est mise beaucoup trop tôt de coté au profit de l’écriture dans notre système scolaire. Ce qui est vraiment dommage car les enfants ont tellement de choses à dire. La capacité à transmettre des idées que ce soit à l’oral ou à l’écrit est si utile pour soi et pour les autres.

Les personnes éloquentes, les bons conteurs, les bons orateurs marquent notre vie à jamais. C’est pourquoi nous incluons dans les apprentissages la poésie et le théâtre. Réciter, est un art.

« J’espère que mes lecteurs apprendront à leurs enfants l’art de la récitation ; dans les temps à venir, bien plus que dans notre temps, il appartiendra à tout homme et à toute femme instruits d’être capables de parler efficacement en public ; et, en apprenant à réciter, vous apprenez à parler. » (volume 1, p. 224)

Un apprentissage dirigé par le parent, investi par l’enfant

Le parent dirige l’enseignement sur quelques heures par jour à partir de 6-7 ans, voire 8 ans si vous sentez que ce n’est vraiment pas possible avant, permettant ainsi à l’enfant de poursuive ses centres d’intérêt pendant son temps libre.

Bien que, à plusieurs points, la philosophie de Charlotte Mason ressemble au unschooling, ou au « plaisir dirigé » ce n’en est pas.

Pour Charlotte, tout enfant a le droit de connaître et d’expérimenter une variété de choses, pas dans le but de le rendre apte à un emploi futur, mais tout simplement parce qu’il est une personne. Son programme d’études est soigneusement organisé dans le but de lui offrir de la variété, un peu comme une fête délicieuse et généreuse. L’expression « festin d’idées » évoque cette multitude de « plats » qui lui sont présentés à travers la littérature, les mathématiques, la science, les arts… Et si ce banquet mental présente des plats obligatoires, les rôles de l’adulte et de l’enfant sont bien distincts : la responsabilité de l’éducateur est de fournir des mets de qualité à des heures régulières tandis que l’enfant s’engage à être présent à table, participer au repas et digérer cette nourriture d’esprit.

L’approche de chaque enfant à la table est aussi individuelle que sa personnalité. Chacun a ses plats favoris mais il faut manger de tout. Et chacun a un appétit différent : il y a des gros mangeurs qui ne sont jamais rassasiés, toujours prêt à trinquer et qui en redemandent toujours plus, et des petits oiseaux qui se serviront en petite quantité.

Tous ces plats délicieux sont servis dans des portions de taille convenable et dégustés sans précipitation afin de ne pas provoquer d’indigestion. Le parent n’est pas là pour forcer l’enfant à prendre cette nourriture mais pour profiter joyeusement de ce banquet avec lui.

L’enfant n’est pas un être passif à qui on lit une histoire et à qui on dicte un texte. Il est rendu acteur par ses narrations, ses opinions, ses jugements, sa propre « digestion » des informations. Et plus il grandit, plus il est rendu autonome : il est amené, au fur et à mesure, à lire ses propres livres et consigner ses narrations dans ses cahiers.

« Le fait que les enfants aiment les discours boiteux, sans inspiration et les livres insipides et au contenu faible ne prouve pas que c’est bon pour eux. Ils aiment aussi les sucettes, mais ils ne peuvent pas vivre seulement de sucreries. Pourtant, certaines écoles déploient des efforts concertés pour répondre aux besoins intellectuels, moraux et spirituels des enfants en leur offrant des bonbons. » (volume 6, p. 117)

Une grande exposition aux mots dès le plus jeune âge

Une grande exposition aux mots signifie une limitation sévère des écrans afin d’aider l’esprit de l’enfant à atteindre son potentiel et sa capacité à concentrer son attention.

Mais pas seulement. Je veux également parler de la « littérature jeunesse », des BD, des mangas et autres livres d’images. Charlotte Mason ne croyait pas que les livres pour enfants devaient être illustrés car cela les empêche de faire appel à leur imagination.

Par ailleurs, ces livres sous-estiment les capacités de nos enfants et Charlotte Mason pensait qu’ils étaient responsables de leurs échecs scolaires. Un enfant peut aimer les BD mais sont-ce ces livres qui cultiveront le goût pour la lecture ? Lire un Tintin ou Asterix ou quelques lectures plus légères de temps en temps n’a jamais fait de mal à personne, mais, aujourd’hui, nous assistons à une explosion des BD et des mangas pour toucher à toutes les matières et les plus jeunes ne sont exposés qu’à des livres d’images et plus aucune lecture à voix haute.

Sur le blog Un festin d’idées, les autrices écrivent : « Nous ne permettrions pas que notre enfant ne mange que de la pizza aux repas, alors pourquoi accepterions-nous qu’il ne lise qu’un genre littéraire ? »

Notre tendance à sous-évaluer les enfants est donc préjudiciable. Nous diluons leurs livres et les vidons de leur saveur littéraire parce que, dans notre ignorance, nous pensons qu’ils ne peuvent pas comprendre ce que nous comprenons nous-mêmes.

Pour faciliter la mise en place de la pédagogie Charlotte Mason, habituez plutôt votre enfant à écouter des histoires sans images, ou presque sans. Par exemple, Peter Pan, Pinocchio, des contes de fées, les livres de la Comtesse de Ségur, Fifi Brindacier, Bambi de Felix Salten…

Ces livres l’encouragent à former des images dans son esprit lorsqu’il reçoit des informations auditives et forment sa capacité d’attention et de concentration. Habituez-le à entendre un langage bien parlé sous forme de poésie et d’histoires bien écrites comme les histoires de Beatrix Potter, des comptines et des poèmes classiques pour enfants.

La pédagogie Charlotte Mason, pour être pleinement efficace, repose sur une grande exposition aux mots et cela a été corroboré par de nombreuses études plus récentes sur le lien entre le vocabulaire et la réussite scolaire.

Le parent n’est pas le « showman de l’univers »

Beaucoup de parents se demandent s’ils ont les capacités pour instruire leurs enfants à la maison. Faut-il des diplômes, des connaissances particulières ? Charlotte Mason a fait remarquer aux parents qu’ils n’avaient pas à être des enseignants certifiés pour que les enfants puissent apprendre. Mieux : ils ont l’instinct nécessaire et connaissent et aiment mieux leurs enfants que quiconque. Les parents sont justement encouragés à éviter les interrogations ou les explications car cela nuit à la capacité des enfants à s’éduquer eux-mêmes. En effet, en instruction en famille, ils ne dépendent pas de notes.

A partir des livres vivants, les enfants racontent et commentent – et tout leur effort de travail réside là – les mots écrits par l’auteur. « Les idées doivent nous parvenir directement de l’esprit du penseur, et c’est principalement par le biais des livres qu’ils ont écrits que nous entrons en contact avec les meilleurs esprits. » (volume 6, p. 15)