Par Mrs Ralph
The Parents’ Review, Volume 14, 1903, pp. 894 – 901
Conférence P.N.E.U.
Mercredi 28 octobre
L’honorable Sir John Cockburn préside la séance.
A 10h30, M. C. F. G. Masterman lit son article sur « L’habitude des livres ».
(Cet article paraîtra dans la revue de janvier).
A 11h30, Mrs Ralph lit son article sur « Des vacances utiles » :
Les parents qui écrivent au Times pendant la « saison des bêtises » pour déplorer la durée des vacances scolaires font preuve d’une vision extrêmement étroite et égoïste en ce qui concerne l’éducation de leurs enfants. La tendance générale de la vie moderne exige de longues vacances scolaires, non seulement, comme le pense le parent grincheux du courrier des lecteurs du Times, dans l’intérêt des enseignants, mais aussi dans l’intérêt de nos enfants. Pensez au rythme effréné de la vie qui a malheureusement envahi la salle de classe tout autant que l’usine, et qui est présent jusque dans la nurserie ; la hâte d’ajouter une réussite à un autre sujet, et la hâte de se préparer aux examens. Pensez à la désintégration de la vie familiale causée par l’éloignement du travail du père de la maison familiale, ou des enfants eux-mêmes dans une école, au loin, pendant plusieurs mois de l’année. Quel que soit l’aspect de la question des vacances sur lequel nous choisissons de nous attarder, tout parent réfléchi et désintéressé, tout véritable éducateur, tout véritable amoureux des enfants doit sentir que, sur tous les plans – physique, moral et spirituel – la première chose que nous devons dire à propos des vacances est qu’elles sont indispensables. Pour que parents et enfants, frères et sœurs, aient le temps de se voir, d’apprendre à se connaître, de prendre l’habitude d’occupations et d’intérêts communs, pour qu’ils aient la chance de partager des souvenirs communs de la maison, ou des belles scènes ou des aventures en famille loin de la maison, bref, pour promouvoir un véritable lien familial et développer l’histoire de la famille, nous devons avoir des vacances. Qui d’entre nous n’a pas ressenti, un jour, la force de ce « Te souviens-tu ? » d’une réminiscence mutuelle qui réchauffe le cœur, ravive notre jeunesse et resserre les liens entre nous et les êtres qui nous sont chers ? Il est triste de penser aux milliers de familles pour lesquelles les chances d’emmagasiner des souvenirs communs sont réduites à quelques courtes semaines par an. Pour leur bien, pour le bien de tous, et pour toutes les raisons les plus élevées, nous devons avoir des vacances.
Ayant ainsi énoncé ce qui, pour beaucoup, aura semblé un truisme, j’en ajoute un second : quelles que soient nos autres considérations, nous ne devons jamais oublier que les vacances doivent être des vacances pour qu’elles soient réellement utiles. Aucun intérêt général ou particulier qui soit éveillé, aucune connaissance acquise pendant les vacances, ne compensera nos enfants de la perte de ce que les vacances représentent dans l’esprit de l’enfant, c’est-à-dire un temps parfaitement joyeux, où tout ce qui a trait à l’organisation, même les jeux ou les promenades organisés, sans parler des leçons ou des exercices, doit être supprimé aussi complètement que possible, et l’enfant doit être autorisé à être seul avec d’autres enfants et avec la Nature une bonne partie de la journée. Bien entendu, pour le confort de tous, jeunes et vieux, la discipline familiale doit être maintenue et les vertus élémentaires d’obéissance, de ponctualité, d’ordre, de courtoisie et de générosité doivent continuer à être respectées. Cette exigence, surtout au début des vacances, se révélera un exercice important et stimulant de maîtrise de soi. En effet, la réaction à la discipline scolaire se manifeste par une disposition à bousculer toutes les règles familiales. Le relâchement après la pression du travail, et surtout l’anxiété et la tension des examens, se traduit par une tendance soit à l’autocomplaisance, soit à la surexcitation qui, dans les deux cas, fait perdre de vue les besoins, les sentiments et les intérêts des autres personnes. L’aptitude des parents à exercer leur fonction se montrera dans la sympathie, le tact et la fermeté avec lesquels ils feront face aux humeurs variables et exigeantes de leurs enfants au début des vacances – le désir de tout faire et d’aller partout à la fois, alternant avec le désir de ne rien faire du tout, même pas de se lever à l’heure pour le petit-déjeuner ; la joie folle de se retrouver à la maison, avec un mépris sans pitié pour le confort de tous les gens de la maison. Ces symptômes doivent tous être pris en compte par le parent avisé, sans jamais sermonner, en cédant autant que possible sur les points non essentiels et en insistant sur les points essentiels avec calme, fermeté et tact.
Je me permets d’insister sur le fait que, surtout pendant les premiers jours de vacances, rien n’est plus important que le repos et la liberté au grand air. Il est souvent difficile d’amener chaque enfant à prendre le type de repos qui lui convient le mieux. L’enfant robuste, qui n’utilise pas son cerveau plus qu’il ne le doit, choisit instinctivement son propre repos. S’il aime les livres, si seul son esprit est en retard sur son développement physique, il se plongera dans un livre d’aventures palpitantes ; ou, s’il est observateur, il aura cent raisons de partir en exploration ; ou encore, s’il est sociable, il ira voir tous ses amis et camarades dans son rayon de marche ou de bicyclette. Ce sont les garçons et les filles très anxieux, dont la conscience s’est développée presque trop tôt, ou dont l’amour du travail ou la capacité à le faire ont dépassé leur force physique, qui ont besoin de toute notre attention et notre sympathie. Leurs cerveaux ont travaillé sous haute pression et ils ne s’arrêteront pas de travailler immédiatement, même si l’ambiance des vacances est nouvelle ou charmante. En effet, l’excitation des vacances donne un coup de fouet au cerveau, et le corps, par nature délicat et en pleine croissance, ne répond que trop facilement au désir de mouvement. Dans ce cas, je pense qu’il est préférable d’amener les enfants à parler des choses qui les ont absorbés ces derniers temps. Même s’il s’agit de « parler boutique », il est préférable de les laisser parler librement de l’école, des examens et de tout ce qui s’y rapporte. L’excitation se dissipera peu à peu, et pendant que les impressions sont vives, que le cerveau et la langue sont en ébullition, nous obtiendrons des informations sur les choses et les gens que nous chercherons peut-être en vain à savoir plus tard. Si cette conversation peut se faire pendant que le corps de l’enfant se repose, ce sera tout bénéfice. Un peu plus tard, lorsque l’inévitable lassitude s’installe, lorsque, en fait, la nature de l’enfant étant en voie de retrouver son équilibre, le cerveau est devenu calme et le corps a le temps de sentir à quel point il est fatigué, alors une bonne histoire calme et peu excitante – de préférence lue à haute voix – ou une bonne poésie narrative lue à haute voix, ou tout ce qui fait appel aux émotions généreuses, peut être introduite. Mais pour que les vacances soient « utiles », elles doivent être reposantes, et le repos doit venir en premier lieu. Il ne doit pas être synonyme de vacuité ou de frivolité, mais il doit être assuré.
Cela étant dit, il est nécessaire d’ajouter que la plupart des enfants et des jeunes gens apprécieront plus leurs vacances, et les trouveront plus reposantes, si une heure ou plus chaque jour est consacrée à un travail fixe, d’un type qui, autant que possible, sort du programme scolaire ordinaire. La seule exception à cette règle devrait être la volonté de l’enfant, s’il est en âge de choisir. De nos jours, certains cours sont si complets et l’enseignement est si attrayant que de nombreux enfants plus âgés ont leurs propres idées qu’ils veulent réaliser. Un garçon que je connaissais, qui avait tout Londres devant lui et beaucoup d’argent, dit à son père, au début des vacances de Noël, qu’il voulait avant tout étudier les bas-reliefs assyriens qui se trouvent dans les sous-sols du British Museum. Son professeur avait su les lui rendre intéressants. D’autre part, dans bien des cas, la vie scolaire est étroite et absorbante, et le parent avisé, qui ne peut choisir autre chose pour son enfant, sera reconnaissant aux vacances d’être l’occasion d’attirer l’attention des jeunes vers d’autres intérêts. Mais en aucun cas l’école ne doit jeter son ombre sur les vacances sous la forme de « devoirs de vacances » ou de « gouvernantes de vacances », à moins que ces dernières ne soient engagées pour aider à la gaieté générale. Rien de ce qui suggère un examen à la fin, ou qui signifie l’emprise de l’école sur la jeune vie, ne devrait être autorisé à s’interposer entre l’enfant et son sentiment de libération, son sentiment de retour à la maison, à la vie et aux devoirs de la maison. Pour stimuler ce sentiment, qui est en soi de la plus haute valeur spirituelle dans l’éducation des enfants, je suggère que des tâches ménagères très légères soient attribuées à chacun, quelque chose qu’il devra faire chaque jour pour les autres, et ainsi aider l’enfant à croire que non seulement la maison lui manque lorsqu’il est absent, mais que la maison lui manque ; que lorsqu’il est absent, sa responsabilité n’est pas remplie. À ce sujet, deux mises en garde s’imposent. Tout d’abord, je veux dire par là que le travail indiqué doit être fait petit à petit. Il ne doit jamais être poussé au-delà du point où il cesse d’être une activité récréative. Deuxièmement, le projet de vacances doit être soigneusement étudié à l’avance, faire l’objet de lectures et les parents doivent se procurer les livres nécessaires. Les plans doivent ensuite être conservés dans l’esprit des parents et produits jour après jour, un peu à la fois, comme la raison du travail de la journée. Tout ce qui ressemblerait à une révélation de type Robinson suisse sur les projets familiaux pour les vacances au début de celles-ci serait tout simplement fatal dans le cas d’enfants modernes qui reviennent de l’école. Si la mère dit : « Je vais faire telle ou telle chose aujourd’hui, qui m’accompagne ? », on trouvera des volontaires pour chaque expédition.
Parmi les occupations autres que les tâches ménagères, je place au premier rang toutes les activités de plein air. C’est pour cette raison, entre autres, que je déteste faire des collections. Il vaut mieux, à mon humble avis, aller tous les jours pendant un mois voir les anémones dans un bassin rocheux, apprendre à éviter la marée, et apprendre aussi la patience, la persévérance, l’amour de la beauté dans son propre foyer, le pouvoir de rester tranquille, le pouvoir de sympathiser avec les formes les plus basses de la vie, que de rester pendus chez nous, la nuit, au-dessus d’un aquarium dans lequel nous avons incarcéré quelques malheureuses méduses ou anémones que nous essayons de maintenir en vie avec du bœuf haché ! En suivant mon plan, nous connaîtrons peut-être moins de détails techniques sur les anémones, mais nous en saurons plus à leur sujet, et sur bien d’autres choses encore. De la même manière, une heure passée à essayer de trouver des algues dans leur propre milieu, à les laisser là et à revenir les voir, nous en apprendra plus sur les algues qu’un mois de soirées passées à presser, sécher et étiqueter les spécimens que nous pourrions rapporter à la maison. Nos vacances ne peuvent être mieux employées qu’à enseigner à nos enfants la sympathie pour la vie sous toutes ses formes, de la plus basse à la plus haute, et je doute fort que les collections favorisent ce sentiment. L’imagination la plus audacieuse vacille à l’idée que Saint François d’Assise fasse des collections ! Mais, je le répète, nous pouvons légitimement nous approprier toute la connaissance d’un habitat et de ses formes de vie, sans que cela ne porte atteinte à la liberté des oiseaux, des bêtes ou des poissons. J’aimerais voir des jeunes gens aussi « connaisseurs » des animaux que l’homme qui, après s’être vu offrir une belle récompense pour un spécimen de la grande colombaire bleue, partit dans une région sèche et aride, avec une fiole d’eau dans sa poche. A un endroit éloigné des villes, il s’assit, fit une petite cuvette avec la poussière, versa un peu d’eau et attendit. Très vite, le bel insecte, presque le dernier de son espèce dans ce pays, vola au-dessus de l’eau et s’y posa pour une gorgée. Le filet à papillons se referma sur lui en un instant et il ne vola plus jamais. Moi-même et tous ceux que j’aurais pu influencer nous serions satisfaits de regarder boire cette créature sans méfiance. Une amie qui voulait les vacances de ses enfants studieuses accrocha à un mur, de manière à pouvoir les voir et les compléter, des listes de fleurs, d’oiseaux, d’insectes, etc., vus et identifiés par ses jeunes gens.
Je pense que lorsque les parents sont obligés de passer des vacances loin de chez eux, il serait bon qu’ils reviennent au même endroit pendant plusieurs années. Ceci pour plusieurs raisons. D’abord, cela leur permettrait d’aborder, année après année, avec leurs enfants, plusieurs sujets successivement sur le même terrain. Ceci montrerait aux enfants à quel point les intérêts de chaque région des îles britanniques sont variés et presque inépuisables. La joie de Kingsley pour une haie et une pipe liseuse n’était pas une expression exagérée. Mais il avait les yeux, l’imagination, l’amour du savoir et l’esprit de révérence de Kingsley ! La pipe était le seul facteur négligeable dans l’affaire ! Eh bien, allons, par exemple, aux confins méridionaux du pays de Kingsley, quelque part sur la côte du Dorset ou du Hampshire, et là, entre la lande et la mer, reprenons année après année les différentes sciences illustrées sur un tel site. La flore de la lande et de la mer, leur faune, la géologie de la région, son archéologie fascinante, son architecture (dont le prieuré de Christchurch est à lui seul un manuel vivant de plusieurs ordres), ses vitraux, la simple beauté sauvage des landes avec la bruyère, ou les étangs avec les couleurs du coucher de soleil, les pins avec leur tapis brun roux de silence, et la mer – avec tout ce que la mer et le rivage offrent pour éveiller le patriotisme. Il y a mille endroits dans les îles britanniques tous aussi intéressants et même plus beaux que cela ; et une recherche aussi diligente de ce que nous pourrions y apprendre année après année ouvrirait l’esprit de nos enfants, comme il ne l’est pas actuellement, à la valeur et à la beauté de leur propre pays. Cela aiderait nos enfants à réaliser qu’il y a une beauté, une grandeur et une puissance dans les petites choses comme dans les grandes, dans les mottes de terre sous nos pieds comme sur la plus haute crête de l’Himalaya. Cela éviterait ce sentiment prétentieux et faux, « Oh, je connais tel ou tel endroit », alors qu’en fait, ce que l’on connaît, ce sont seulement les sables, les cabines de bain et la jetée.
Pour des vacances d’hiver, ou pour nombre de vacances, je suggère que les environs autour de la maison familiale soient mis à profit de la même manière. C’est souvent l’endroit le moins connu. Disons que pendant des vacances de Noël, lors desquelles nous déciderons de ne pas patiner, nous déciderons de « mettre en valeur » notre propre quartier, un peu comme je l’ai suggéré dans mon article sur « l’Angleterre historique » dans la Parents’ Review de septembre 1902 [volume 13, p. 696]. Le programme impliquera peut-être des grosses chaussures, des jupes courtes, quelques dépenses en voiture pour adoucir les expéditions, une belle indifférence à l’humidité et au froid, et du courage pour prendre les repas à l’extérieur, même en hiver, s’il fait sec. Mais si nous décidons de faire cela et de rendre cette activité agréable aux enfants plus âgés par tous les moyens en notre pouvoir, nous nous apercevrons que nous avons puisé, tant pour nous que pour eux, dans une source d’intérêt et de plaisir qui durera de nombreuses années et ce, dans les voies les plus inattendues. Si de nombreuses matinées étaient consacrées à rechercher, à dessiner et à noter les particularités des sites historiques, des bâtiments et des ruines situés à distance de marche ou de voiture de nos propres maisons, je peux imaginer que certaines soirées seraient consacrées à habiller quelques poupées minuscules avec les costumes portés par les personnes qui ont vécu dans les lieux visités, ou à fabriquer avec du sable, des livres ou tout ce qui est pratique, des cartes en relief ou des plans approximatifs d’un quartier ou d’une bataille. Je me souviens d’un groupe de garçons et de filles qui, avec des amis plus âgés, ont suivi cette dernière suggestion à Lynmouth, après avoir exploré la vallée des Doones ; et je ne comprends pas pourquoi l’histoire réelle ne peut pas être rendue aussi intéressante pour les enfants que la fiction, car, en toute honnêteté, elle est souvent beaucoup plus curieuse. Il faut consacrer beaucoup de temps à chaque endroit, faire plus d’une visite si nécessaire, répondre à chaque question suggérée ou posée, ou fournir un effort minutieux pour y répondre, suivre chaque indice en amont et en aval. Car si nous entreprenons ce travail, nous devons le faire de manière si approfondie et si consciencieuse, avec tant d’humilité et de patience, en évitant les conjectures, les préjugés et les imprécisions, qu’il constitue en lui-même une leçon de la plus haute valeur. Et cela doit être fait petit à petit. Deux jeunes filles heureuses, accompagnées de leur père, ont consacré une partie de chaque après-midi de leurs vacances d’été à Fountains Abbey. Je le répète : nous ne devons jamais oublier, pendant les vacances, que « Nature, la bonne vieille nourrice » est un excellent professeur ; et que Maison en est une toute aussi bonne. Nous devons donner leur chance aux enfants.
J’ai parlé dans un paragraphe précédent de la lecture à haute voix et je souhaite y revenir. Il n’y a pas de goût plus utile à développer chez les enfants que celui d’être assis tranquillement à travailler, à la couture, au tricot, à nouer des filets, à la peinture, au dessin ou autre, et de se faire lire à haute voix. Ou, ce qui est souvent utile dans le cas d’enfants en pleine croissance, de s’allonger sur l’herbe ou sur le tapis sans rien faire et d’apprécier la lecture à haute voix. Il n’y a pas d’activité aussi utile et aussi négligée que la lecture à haute voix. L’exercice des poumons qui en tient lieu dans les écoles primaires est trop terrible pour être caractéristique ; et dans les écoles secondaires, bien que le mauvais usage des organes vocaux ne tienne pas autant de place, on ne consacre ni assez de temps ni assez de soin à l’enseignement de cet art. Dans le cas des enfants à qui l’on fait fréquemment la lecture à haute voix à la maison, la connaissance qu’ils acquièrent de livres particuliers, bien que précieuse en elle-même, est la moindre partie du résultat. Je pense que l’habitude de se réunir en famille autour d’un centre d’intérêt commun, d’utiliser les mains pendant que le cerveau est laissé libre, ou l’habitude, d’autre part, de l’immobilité et du repos du corps pendant que l’esprit travaille avec légèreté et facilité, les associations et les souvenirs délicieux qui, plus tard, seront évoqués à la vue ou au son des livres lus à la maison – tout cela vaut la peine de faire beaucoup d’efforts pour conférer à nos enfants une bonne connaissance de cet art. Il va de soi qu’il ne faut pas lire des bêtises, mais qu’il faut dans tous les cas choisir, quel que soit l’âge des enfants, un classique ou une bonne traduction d’un classique.
Cet article serait incomplet si je ne mentionnais pas un sujet aux nombreuses ramifications, que je regrouperai, pour le moment, sous le terme très mal choisi de « travail paroissial ». Des vacances ne sont pas utilement remplies si elles ne comportent pas un effort déterminé de notre part pour amener nos enfants à s’intéresser aux besoins d’autres personnes moins fortunées qu’eux. De nombreuses écoles s’engagent aujourd’hui à apporter une contribution régulière à un orphelinat ou à une mission en Angleterre ou à l’étranger. Mais aucun d’entre nous ne voudrait que toutes les associations de nos enfants avec l’idée d’aider les autres se fassent uniquement grâce à l’école. Si nous désirons donner à nos enfants « non seulement des intérêts, mais aussi des relations », il est certain que l’établissement de « relations » est d’une nécessité vitale dans l’intérêt de nos enfants, en raison de leur bien spirituel.
Version française de l’article publié par Ambleside Online. (Traduction ©2023 Sylvie Dugauquier. Relecture : Maeva Dauplay)
Un article très intéressant qui me fait bien réfléchir sur notre été actuel !