Note de la traductrice : j’ai découvert cet article l’année passée et je l’avais alors lu pour l’aspect biographique, j’étais intéressée de savoir comment Charlotte Mason organisait ses journées. Cette année, j’ai redécouvert cet article à la suite d’un entretien entre Sonya Shafer de Simply Charlotte Mason et Richele Baburina. Cette fois-ci, j’ai réalisé combien cet article pouvait m’apporter. Bien que plus d’un siècle nous sépare de Charlotte Mason, nos vies sont tout aussi bien remplies. La plus grande leçon que je retire de cet article et de l’analyse de l’emploi du temps de Charlotte Mason, c’est que, quelles que soient mes responsabilités et l’ampleur de mes tâches quotidiennes, il est de mon devoir de me ménager de rafraîchissantes plages de repos à intervalles réguliers dans la journée. Nous sommes constamment sollicitées dans la journée par nos tâches de mère et d’éducatrice mais Charlotte Mason avait, à l’époque de cet emploi du temps, des responsabilités encore très actives au sein de la P.N.E.U. Cet article m’a aussi fait réaliser que nous avons des moyens modernes à notre disposition pour nous aider à gérer notre temps au mieux. Les domestiques de l’ancien temps ont été remplacés par une batterie d’équipement électro-ménager, je peux écouter un livre audio en cuisinant, limiter mon temps sur mon téléphone, etc.
Par Richele Baburina
Charlotte Mason Poetry, 28 septembre 2021
Je me sentais submergée. Entre la pandémie mondiale, la recherche d’une nouvelle maison à l’autre bout du pays, la mise en vente de notre maison et le déménagement qui s’ensuivit, tout sens de normalité et de routine s’était érodé. L’une après l’autre, j’avais laissé s’installer dans ma vie une série de mauvaises habitudes qui transformaient mes rythmes quotidiens en cacophonie. Avec les échéances professionnelles et la dernière année de secondaire de mon cadet à l’horizon, il était impératif de remplacer ces mauvaises habitudes par de bonnes le plus rapidement possible. Bien qu’ayant auparavant trouvé de la liberté grâce à un emploi du temps quotidien, mes récentes tentatives d’organisation de mon temps avaient échoué. J’avais besoin d’une routine qui m’offre suffisamment de flexibilité pour ma famille et les différentes casquettes que je porte, tout en étant assez puissante pour vaincre la procrastination et les mauvaises habitudes, comme l’heure tardive du coucher et le « scrolling » inepte.
Je me tournai vers des personnes que j’admire, comme Madeleine L’Engle, Maya Angelou, Benjamin Franklin et C. S. Lewis, à la recherche de principes dans leur routine quotidienne qui pourraient être incorporés dans la mienne. Le journal vidéo de Nathaniel Drew, qui suivit la routine quotidienne de Maya Angelou pendant 30 jours, m’inspira et me motiva à essayer quelque chose de similaire. La pratique de l’auteur et activiste, qui consistait à s’installer dans une simple chambre d’hôtel avec un bloc-notes, un thésaurus, une Bible, un jeu de cartes, des stylos et une bouteille de sherry pour travailler jusqu’à 14 heures, n’était pas viable pour moi, en tant que mère qui fait l’école à la maison1. Je me souvins alors avoir lu, des années auparavant, un article sur la routine quotidienne de Charlotte Mason dans la biographie d’Essex Cholmondeley, The Story of Charlotte Mason – je pourrais l’essayer pendant 30 jours, en tenant un journal de bord quotidien pour y noter toutes mes observations ! Je jette ici un regard léger et amusé sur mon expérience, et vous livre quelques-uns des enseignements que j’en ai tirés.
J’eus d’abord à faire un petit travail de préparation. Ouvrant le livre de Cholmondeley, je me mis au travail en établissant une journée habituelle de Charlotte pour en faire ensuite un emploi du temps simple qui me servirait de modèle. En examinant sa routine quotidienne, il apparut clairement que Charlotte Mason budgétisait son temps avec autant de soin que l’on devrait budgétiser son argent. Comme le note Elsie Kitching : « Ses journées s’écoulaient avec une régularité dans les occupations, une plénitude de joie dans la vie et le travail qui ne laissait aucune place aux pensées pour soi… » 2 L’emploi du temps de Mlle Mason était étroitement synchronisé avec celui de son école pour enseignantes, la Maison de l’Éducation, ce qui le rendait viable pour mon école à la maison. Quand l’école était à ses débuts, elle dirigeait les leçons du matin et faisait des promenades dans la nature avec ses propres élèves.3 Bien que son travail du matin ait changé au fur et à mesure que l’école se développait et que ses promenades à pied soient devenues des promenades en calèche en raison d’une santé déclinante, elle continua à dîner, à converser et à lire à haute voix avec ses élèves.
Cela m’amène à parler de l’horaire des repas, qui s’avéra être mon changement le plus significatif. Le petit-déjeuner était servi à 8 heures, suivi du dîner à 13 heures (communément appelé déjeuner aux États-Unis), du thé à 16 heures et du souper à 19 heures. Pas de « thé de la poésie » le matin, pas de grignotage tout au long de la journée, sans raison, pas d’innombrables tasses de café, pas de chips avant de se coucher. Venant juste de lire les conseils pleins d’esprit sur le mode de vie dans le livre The Jane Austen Diet : Austen’s Secrets to Food, Health, and Incandescent Happiness de Bryan Kozlowski, je savais que ce régime suivait le modèle de la Régence : les repas les plus copieux sont pris en début de journée, l’heure du thé permet de résister à la faim en milieu de journée, et un souper plutôt léger vient compléter la journée. Il est intéressant de noter que c’est exactement la recommandation que ma nutritionniste m’avait récemment donnée. Après avoir constaté que mon premier repas de la journée se composait uniquement d’une tranche de pain grillé au beurre de cacahuète, elle m’avait conseillé d’inverser complètement mes repas et de commencer par un petit-déjeuner riche en protéines. Cette recommandation suit également le célèbre conseil de la nutritionniste Adelle Davis : « Prenez votre petit-déjeuner comme un roi, votre déjeuner comme un prince et votre dîner comme un pauvre », ainsi que le vieil adage russe : « Mangez votre petit-déjeuner, partagez votre déjeuner avec un ami et donnez votre dîner à un ennemi ».
Bien que la tentation fût grande de fouiller dans les archives pour tenter de trouver la liste des courses ou les menus de la Maison de l’Éducation, je me rappelais que j’avais un travail plus urgent et qu’il ne s’agissait pas de reproduire sans réfléchir l’Angleterre du début du siècle. Je me contentais de préparer un petit déjeuner copieux et sain et de préparer pour le dîner (ou déjeuner) ce que j’aurais normalement préparé pour le souper. Je décidais que notre repas à l’heure du thé serait composé d’au moins un plat salé et un plat sucré. Ayant eu une colocataire britannique pendant quelques années, je savais comment préparer une bonne tasse de thé, mais le souper léger me laissait perplexe. J’appelai donc mon amie du Devon, Jo Downing, qui suggéra judicieusement d’utiliser des « restes » – quelques tranches de viande ou de poisson accompagnées d’un peu de salade feraient très bien l’affaire.
Le plan de repas terminé, j’étais prête à passer à la partie la plus amusante : les livres ! Charlotte Mason prévoyait quatre à six moments de lecture ou de lecture à voix haute au cours de la journée et de la soirée. Mon temps de lecture le matin consistait déjà en la lecture de la Bible et du Cloud of Witness4, à laquelle j’ajoutai quelques pages de lecture pour l’Idyll Challenge5. Outre le temps passé à lire la Bible, la lecture quotidienne de Mlle Mason consistait en une pincée de satire sociale, une biographie ou un livre de voyage, un peu de Sir Walter Scott et un roman favori. Suivant son habitude, je choisis un peu de Babylon Bee6, les mémoires My Grandfather’s Son de Clarence Thomas, The Tenant of Wildfell Hall d’Anne Brontë et le poème épique de Scott, Marmion. Rien que de penser à toutes ces lectures, je me sentais proche de l’extase !
Ainsi préparée et pleine d’espoir, je commençai mon expérience. Bien que je n’aie pu trouver l’heure exacte du lever de Mlle Mason, je savais que ses enseignantes en formation commençaient leur journée à 7 heures, prenaient leur petit déjeuner à 8 heures et éteignaient les lumières à 22 h 157. Au début, je suivis les conseils de James Clear et j’aménageai mon environnement pour réussir, en plaçant mon réveil dans une autre pièce pour ne pas être tentée d’appuyer sur le bouton « snooze »8. Au bout d’une semaine, cette heure de coucher précoce (pour moi) me permit de commencer ma journée un peu plus tôt et de me réveiller naturellement entre 6 h et 6 h 30 du matin, suivant le conseil de Miss Mason aux enfants, et buvant un verre d’eau au lever9.
Douchée, habillée, mes lectures personnelles terminées, je préparais et prenais le petit déjeuner, puis je nettoyais la cuisine et rangeais ma chambre. Quelques fois par semaine, je préparais même quelque chose pour notre thé de l’après-midi, je peignais ou faisais mes courses au marché. C’était énergisant d’avoir accompli tant de choses si tôt ! J’avais oublié ce sentiment de frénésie qui avait précédé le confinement et notre déménagement et j’appréciais énormément ce nouveau sentiment.
Venait ensuite le travail de la matinée, un bloc de temps allant de 9h30 à 13h00 avec une pause de 20 minutes si nécessaire. Ce temps aurait été presque entièrement utilisé pour les leçons formelles de mes enfants lorsqu’ils étaient plus jeunes, mais comme mon plus jeune est maintenant en dernière année de secondaire, je pouvais commencer ce temps comme Charlotte le faisait – en m’occupant du courrier. Dans mon cas, cela signifie principalement lire, écrire et répondre aux communications électroniques. En consacrant 20 minutes à cette tâche, j’avais déjà bien rattrapé mon retard à la fin de la semaine et je n’avais plus qu’à continuer sur ma lancée. Venait ensuite un temps court consacré aux tâches ménagères, que je mettais à profit pour payer les factures, passer en revue notre budget, faire un peu de ménage ou ranger les placards, ce qui me permettait également de me dégourdir un peu après avoir été assise. Suivait une période de travail approfondi consistant à rédiger des présentations, des livres ou des articles, ainsi qu’à effectuer des révisions. J’ai rarement ressenti le besoin de faire une pause de 20 minutes pour me reposer, mais le fait d’être assise aussi longtemps nécessitait de soulager mon dos avec des exercices d’étirement. Les temps de 11 h 20 à 12 h 15 et de 12 h 25 à 13 h 00 étaient consacrés à des leçons avec mon fils. J’ai consacré l’intervalle de 10 minutes à la lecture d’un roman classique, ce que j’ai trouvé absolument rafraîchissant.
À 13 heures, je préparais le dîner (que j’appelais encore « déjeuner ») et mangeais avec mon fils. Bien qu’il lise désormais couramment, il est dyslexique. Je profitais donc souvent du temps de lecture à voix haute qui suivait le repas pour lire un chapitre de l’un de ses livres du trimestre, et nous en discutions ensuite. Il était responsable du nettoyage du dîner et du souper.
Un moment merveilleux de la journée de Miss Mason est le temps quotidien passé dans la nature – une heure et quarante-cinq minutes ! Le temps passé à l’extérieur est l’une des rares bonnes habitudes que j’ai conservées, mais le fait de passer des températures estivales douces du Massachusetts aux températures torrides du Tennessee rendait le fait d’être dehors de 14 h 15 à 16 h presque insupportable au cours des deux premières semaines de l’expérience. Mon fils et moi fîmes un effort courageux en marchant les trois premiers jours sur le chemin cyclable en pleine nature, mais nous décidâmes ensuite qu’il valait mieux soit aller marcher après le souper, soit nous rendre à Bays Mountain pour faire de la randonnée dans les bois, au frais, les jours où la température dépassait 35°C.
De retour à la maison, venait l’heure du thé à 16 heures. Lorsque je vivais et travaillais en Russie, tout s’arrêtait plusieurs fois par jour dès que quelqu’un proposait du thé, mais aux États-Unis, je ne buvais généralement du thé que le matin et le soir. Les premiers jours de cette nouvelle habitude, j’oubliais toujours que je m’étais versée du thé et je ne m’en rendais compte qu’après avoir retrouvé la tasse tiédie. Heureusement, le thé devint rapidement une habitude accompagné de quelque chose de salé, comme une tartine, une salade avec des fruits de mer, du poulet ou des œufs, ou encore du fromage et des crackers, accompagné d’un en-cas sucré, comme les traditionnels biscuits à l’avoine, des muffins sans farine au beurre de cacahuète ou un biscuit américain avec de la confiture. L’heure du thé, que je la passe seule, dans une contemplation tranquille, ou en bavardant joyeusement avec mon fils, est devenue une partie tellement agréable et merveilleuse de mon quotidien que je me sens perdue si je rate ce moment.
Après le thé venait une autre période de travail concentré jusqu’à 18 heures. Cela représentait généralement une heure et demie pendant laquelle j’effectuais des tâches pour Charlotte Mason Poetry, j’écrivais ou je travaillais sur des projets pour un cours d’art.
Puis venait le glorieux moment de 18 h à 19 h, qui consistait en une heure entière de lecture d’un roman favori ! Il est vrai que je dus programmer une alarme pour ne pas me perdre dans Le locataire de Wildfell Hall et manquer l’heure du dîner à 19 heures. J’avais rarement faim à ce moment-là mais j’étais en minorité et un dîner léger était toujours servi.
Personne ne voulait qu’on lui fasse la lecture après le dîner, alors j’utilisais le temps avant le coucher pour ranger mon bureau, me préparer pour le lendemain, plier le linge, tenir un journal de la nature ou prendre des nouvelles d’un ami ou d’un membre de la famille. Mlle Mason « ne travaillait jamais en dehors des heures de travail et ne se permettait jamais de penser à des problèmes le soir » et je suivais son exemple.10 Lorsque 20 h 45 arrivait, j’étais définitivement prête à me glisser dans mon lit avec mon livre et à éteindre la lumière à 22 h 15 afin d’être debout et prête tôt le lendemain matin.
Mes journées ne suivaient pas toujours le programme habituel de Charlotte Mason. Par exemple, mon fils suit des cours de ferronnerie et, certains jours, nous faisions le long trajet jusqu’à la forge, puis je m’installais dans un café pour travailler jusqu’à la fin de son cours. La petite amie de mon autre fils vient tous les mercredis en fin d’après-midi pour faire de l’aquarelle avec nous, puis manger des sushis. Il est arrivé que mes nièces aient besoin d’être ramenées de l’école ou que ma sœur passe me voir. L’une des choses que les confinements m’ont fait comprendre, c’est qu’il faut toujours prendre du temps pour les gens, alors si quelqu’un voulait me rendre visite ou avait besoin d’un coup de main, je disais « oui ».
En général, cependant, la plupart de ma journée suivait la même régularité que le temps de travail et de loisir de Mlle Mason. J’avais accompli plus que je ne pouvais l’imaginer, mon téléphone avait passé la majeure partie du mois dans un tiroir de la cuisine, le dimanche était devenu ce « jour de délicieux loisirs », j’étais capable de rester concentrée sur la tâche à accomplir, et la nature, les bonnes conversations et mes livres étaient une source constante de rafraîchissement11.
Mes trente jours se terminèrent juste à temps pour entamer une période de voyages et de visites à la maison. Même si mes journées ne retrouveront pas la même régularité avant un certain temps, il y aura toujours le thé de 16 heures.
L’emploi du temps quotidien de Charlotte Mason12 :
Heure | Fréquence | Tâche |
---|---|---|
Avant 9h3013 | Chaque jour | Préparation du matin, lecture de la Bible et temps de prière. Petit-déjeuner probablement à 8h. |
9h30 | Chaque jour | Lecture des lettres arrivées le matin et rédaction des réponses. |
Quand nécessaire | Gestion de la maisonnée, budget, menu. | |
Première semaine du mois | Tâches concernant la Parents’ Review : lire et accepter ou refuser les articles reçus, décider des articles à écrire et des auteurs à solliciter. | |
2–3 matins par semaine | Écriture ou dictée de critiques de livres, d’articles, et de documents de conférence. | |
Chaque jeudi | Critique de leçons (observations d’étudiantes donnant des leçons). | |
Plusieurs semaines par trimestre | Rédaction des questions d’examens. Correction des examens. Choix des livres et préparation des nouveaux programmes. | |
11h00 – 11h20 | Quand nécessaire | Pause avec une satire sociale (Punch ou Trollope) |
11h20 – 12h15 | Chaque jour | Reprise du travail de la matinée. |
12h15 – 12h25 | Chaque jour | Lecture d’un auteur classique. |
13h00 | Chaque jour | Dîner (déjeuner) avec les étudiantes. |
Après le dîner (déjeuner) | Chaque jour | Lecture à voix haute d’un livre de voyage ou d’une biographie. Entretiens occasionnels. |
14h15 – 16h00 | Chaque jour | Promenade dans la nature. |
16h00 | Chaque jour | Thé |
Après le thé | 1h chaque jour | Réunion avec le vice-principal pour répondre à des dames cherchant une gouvernante, et à des étudiantes diplômées cherchant une place de gouvernante. |
Chaque jour | Lecture ou corrections de documents. | |
18h00 – 19h00 | Chaque jour | Lecture d’un roman favori (Charlotte Brontë, George Eliot, Thackeray, Meredith, Jane Austen). |
19h00 | Chaque jour | Souper |
Après le souper | Chaque jour | Lecture à voix haute, journal (le Times), livres de voyage, essais littéraires, mémoires. |
Mardi soir | Chaque semaine | Temps de loisir, “le mardi de Scale How”. Une étudiante du collège de formation présente une brève biographie de son auteur, artiste ou compositeur favori tandis que ses camarades fournissent des illustrations tirées des œuvres de l’artiste choisi. |
20h45 | Chaque jour | Préparation pour le coucher. Lecture d’un roman de Sir Walter Scott. |
Notes :
1 Drew, Nathaniel. “I Tried Maya Angelou’s (fantastic) Daily Routine.” ↑
2 Cholmondeley, E. The Story of Charlotte Mason, p. 61. ↑
3 Coombs, M. Charlotte Mason, Hidden Heritage and Educational Influence, p. 169. ↑
4 Cloud of Witness : recueil de poèmes, citations et psaumes offrant plusieurs lectures pour chaque jour de l’année. Charlotte Mason le lisait régulièrement et l’offrait à chaque élève diplômée de la Maison de l’Éducation. Le titre fait référence au passage Hébreux 12 :1 dans la Bible. ↑
5 Challenge organisé par Charlotte Mason Poetry qui consiste à lire les six volumes écrits par Charlotte Mason en deux ans. ↑
6 Babylon Bee : journal satirique chrétien. ↑
7 Cholmondeley, E. The Story of Charlotte Mason, p. 148. ↑
8 Clear, J. Atomic Habits, p. 85. Traduit en français sous le titre Un rien peut tout changer. ↑
9 Mason, C. Home Education, p. 26. ↑
10 Cholmondeley, E. The Story of Charlotte Mason, pp. 64–65. ↑
11 Ibid., p. 149. ↑
12 Pour plus de détails sur cette journée typique, se référer à cet article de Elsie Kitching dans In Memoriam. ↑
13 Nous savons que les étudiantes de la Maison de l’Éducation se levaient à 7h du matin et éteignaient les lumières à 22h15. ↑
Version française de l’article publié par Charlotte Mason Poetry avec leur autorisation. (Traduction ©2024 Sylvie Dugauquier. Relecture : Magali Jacquet)